Construire un nouveau bâtiment est une expérience fascinante que l’on ne fait généralement pas plusieurs fois dans une vie…
Il est possible que ce soit un projet qui vous tente actuellement et bien entendu, celui-ci émerge au sein d’une conjoncture particulière alliant votre situation personnelle, votre situation géographique et la situation écologique et économique de notre époque.
C’est en toute conscience de la responsabilité que nous portons en tant qu’architectes que nous vous accompagnons dans votre nouveau projet.
On vous explique à continuation les différents aspects énergétiques que Kezia prend en compte lors de la conception d’un nouveau projet de construction.
Gains solaires passifs
Déjà nos ancêtres le faisaient… l’objectif : faire profiter à la maison de son environnement grâce aux gains solaires passifs. Une étude de la parcelle où vous allez construire, des vis à vis et des points cardinaux nous sert à planifier la distribution des locaux et à positionner intelligemment les ouvertures. Nous privilégierons des ouvertures sud pour profiter de la chaleur générée par les rayons du soleil et maximiser la luminosité. Les gains de chaleur apportés par celui-ci seront bénéfiques en hiver tout en étant totalement maitrisés en été pour éviter une surchauffe non souhaitée.
Végétalisation astucieuse de votre parcelle
Des arbres feuillus côté sud et des résineux côté nord ! En effet, les feuillus perdant leurs feuilles en automne vous permettront de profiter des rayons du soleil en hiver et vous apporteront de l’ombre et fraicheur en été. Les résineux placés côté nord vous protègeront du vent. Si la plantation d’arbres n’est pas possible, la pose des brise-soleils orientables permet une excellente protection en été.
Optimisation des énergies vertes et renouvelables
On en parle assez, les chaudières à mazout et à gaz connaîtront le même sort que les chaudières électriques : elles seront bientôt bannies.
Bien qu’une orientation correcte des surfaces vitrées vous offrira de précieuses calories gratuites, il faudra certainement prévoir une source de chaleur supplémentaire pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire.
Heureusement des solutions alternatives et respectueuses de l’environnement existent et Kezia peut vous conseiller.
Parmi les possibilités, parlons par exemple des pompes à chaleur (PAC) dont voici les deux catégories les plus répandues :
- La pompe à chaleur air/eau « pompe » la chaleur de l’air ambiant
- La pompe à chaleur sol/eau profite quant à elle d’un forage dans le terrain agrémenté d’une sonde qui va « pomper » la chaleur de la terre
Les deux types de PAC restituent la chaleur tirée de l’environnement à votre circuit de chauffage et/ou la transmettent à votre eau chaude sanitaire. Elles fonctionnent à l’électricité : pour 1 unité électrique, la PAC soutire à l’environnement entre 2 et 4 unités de chaleur « gratuites ». Cette performance dépend du COP de la PAC, soit son Coefficient de Performance. Pour produire la part d’électricité dont la PAC a besoin, des panneaux photovoltaïques bien orientés sur votre toit seront un avantage certain. En cas de surplus de la production photovoltaïque, votre fournisseur régional vous l’achète ou, dans certains cas, un regroupement de consommation propre (RCP) peut devenir très intéressant.
Bien entendu, nous pouvons aussi vous conseiller sur les systèmes de chauffage à bois où a granulés. Que ce soit pour un système de chaudière automatique que pour les poêles qui, en plus d’être esthétiques sont très performants. A savoir que les poêles munis de pierres ollaires emmagasinent la chaleur et la restituent à l’air ambiant pendant des heures.
En plus de l’énergie solaire passive et de l’éventuelle technique de production de chaleur, la capacité du bâtiment à emmagasiner l’énergie (chaleur) est importante. Par une bonne planification de la masse calorifique, nous pouvons obtenir une construction qui est capable d’absorber – dans ses murs, sols et plafonds – la chaleur reçue la journée pour la restituer lentement le soir. Ce phénomène s’appelle le «déphasage ». Cet effet est intéressant lorsqu’une PAC est couplée à du photovoltaïque car on privilégie de produire de la chaleur la journée (alimentation solaire). Ce même effet a toute son importance en été : les éléments chauffés la journée libèrent leur chaleur la nuit. Refroidis pendant la nuit, ils prennent du temps à se réchauffer le matin ce qui apporte donc de la fraicheur au moment le plus chaud de la journée. Nous allons vous conseiller sur le choix des matériaux de construction et de revêtement du bâtiment pour optimiser les effets de déphasage.
Le choix des fenêtres
Ces dernières années la technologie de fabrication des fenêtres a beaucoup évoluée. Etanchéité à l’air, isolation thermique, apports solaires passifs sont tous des facteurs à tenir en compte lors du choix des fenêtres.
L’étanchéité à l’air des fenêtres : Les courants d’air poussent les occupants à monter le chauffage pour compenser la sensation de froid… pour éviter cela, les fenêtres de dernière génération sont testées rigoureusement pour résister la pression du vent évitant les infiltrations et minimisant les pertes de chaleur.
L’isolation thermique d’une fenêtre, indiquée au moyen d’un coefficient U, est d’une grande importance. Plus la valeur U est faible, meilleure est l’isolation. Pour comparaison, une fenêtre simple vitrage possède un coefficient U de 4.0 W/m²k, tandis qu’une nouvelle fenêtre triple vitrage offre un coefficient U de 0.8 à 1.0 W/m²k.
Le facteur solaire g, qui indique la proportion d’énergie solaire transmise à travers le vitrage, est aussi à tenir en compte. En effet, plus le coefficient g est élevé, plus vous gagnez d’énergie gratuite provenant du soleil. Un verre très performant aura un coefficient g de 58 à 62 % ce qui veut dire que 58% de l’énergie solaire traverse le vitrage pour chauffer votre intérieur en vous apportant un gain énergétique considérable. Une attention particulière aux risques de surchauffe devra être menée en parallèle pour que les avantages des gains solaires passifs ne deviennent pas la source première de votre inconfort en été.
Evidement Kezia vous guidera dans les choix des fenêtres appropriées pour votre projet et vous assurer ainsi une étanchéité, une isolation et un confort optimal.
Les isolants des murs, sols et toits
Par rapport à l’isolation des murs, toits, et sols, les modes de construction ont beaucoup évolués, sans cesse à la recherche de meilleures performances pour moins d’impact sur l’environnement.
Un large éventail de matières avec différentes conductivités de la chaleur existe sur le marché. Ces isolants, installés avec une épaisseur calculée vous aideront à maintenir tout le confort thermique que vous nécessitez. Kezia va vous conseiller professionnellement dans ces choix, alliant performance énergétique, faisabilité technique, coûts et impacts environnementaux des matériaux.
Ventilation et renouvèlement de l’air
Vu que la nouvelle maison sera très étanche à l’air, des enjeux sanitaires et de la physique du bâtiment obligent une bonne planification de sa ventilation. En effet, habiter va produire du CO2 et de l’humidité qui, à trop haute concentration peut devenir néfaste, tant pour le bâtiment que pour ses occupants.
Le Système de Ventilation Mécanique Centralisée accouplé à un récupérateur de la chaleur de l’air vicié permet de limiter l’ouverture des fenêtres et les pertes de chaleur qui en résultent conséquents. L’air humide et l’air vicié sera extrait des pièces dites « humides » (salles de bain, cuisine), et l’air neuf, filtré et propre, sera pulsé dans les pièces « sèches » (séjour, chambres). Vous n’aurez plus à vous soucier d’un air impur et allez limiter les pertes de chaleur de votre maison.
La ventilation naturelle par ouverture des fenêtres est une possibilité très connue et efficace pour garder un air sain dans sa maison. L’aération naturelle à l’avantage de ne nécessiter peu ou aucune installation particulière ce qui limite son impact dans le projet (place, coûts, etc.). Certaines conditions donnent la priorité à une ouverture manuelle des fenêtres par l’habitant (logements, petits bureaux) alors que dans d’autres situations, une automatisation de l’ouverture des fenêtres sur détecteur d’humidité et/ou CO2 + minuterie et/ou sonde de température deviendrait plus efficace (classes d’école, salles de spectacle par exemple). L’inconvénient de ce système c’est qu’il génère des échanges thermiques entre l’intérieur et l’extérieur : pertes de chaleur par temps froids ou gains de chaleur indésirés en été. Ce système ne permet pas une récupération de chaleur comme celui des VMC vu plus haut. Cependant, notons qu’il est important de prendre en considération l’énergie grise qu’implique une VMC en comparaison aux pertes/gains de chaleur générées par l’ouverture des fenêtres. La balance peut parfois démontrer que les pertes de chaleur ont moins d’impact sur l’environnement que l’énergie grise dépensée à la fabrication, transport, installation, entretien et élimination d’une VMC.
Pour conclure
Nous vous accompagnons dans la création d’un projet personnalisé qui correspond à vos attentes personnelles et qui englobe la durabilité sous toutes ses formes tant économique qu’environnementale.